A Melbourne, le coup de cœur chocolaté d’Alicia Munoz

La ville de Melbourne n’a jamais fini de surprendre. Peu importe le nombre de fois que l’on a arpenté les ruelles du centre-ville, Chapel Street ou Brunswick Street, on est jamais à l’abri d’un nouveau coup de cœur shopping ou culinaire.

L’une de mes dernières découvertes est la passion du chocolat à Melbourne. Depuis 1995, Suzie Wharton, « chocoholic » de naissance (« j’ai appris à dire chocolat avant papa et maman » s’amuse-t-elle), arpente les « lanes » de la City pour partager son pêché mignon avec les touristes, mais  aussi les locaux « qui connaissent mal la ville ou qui n’ont jamais eu le temps ou l’indulgence de céder à la tentation ».

Pour la guide, cela ne fait pas de doute : du bon chocolat on en trouve en Belgique, en Suisse,  mais aussi en Australie ! Ses précédents « voyages de reconnaissance », dans les chocolateries australiennes, mais aussi les plantations de cacao brésiliennes ou africaines, l’en ont convaincue : « le chocolat est universel » et les artisans chocolatiers de Melbourne n’ont plus rien à envier à ceux du Vieux Continent. Mais la guide a des goûts bien définis : « Je n’aime pas le chocolat blanc, explique-t-elle en faisant tourner son plateau dégustation, car il contient uniquement le beurre du cacao ».

Ses goûts affirmés et son hyper-dynamise, laissent peu de temps à l’improvisation.  Mais qu’importe, les friandises s’enchaînent, et c’est là l’essentiel… Bonbons de grandes marques australiennes comme Haigh’s et Koko Black,  macarons du géant industriel Lindt, mais aussi friandises de boutiques plus exclusives comme Chokolait, spécialisé dans le chocolat belge, et la pâtisserie Laurent. Quelques anecdotes historiques et artistiques permettent de reprendre son souffle entre deux pics de glucose et d’endorphine. Mais un thé vert « purifiant », en fin de marathon, est hautement recommandé.

Sur le chemin du retour, je m’aperçois que j’ai oublié de retirer l’autocollant « I am a chocoholic » de mon manteau. Moi qui pensais rester dans l’anonymat, c’est raté…