Maintenant que vous savez comment obtenir le Visa Vacances Travail, trouver du travail et vous loger à Melbourne et dans le Victoria, il ne vous reste plus qu’à vous lancer ! Mais avant cela, voici le témoignage d’Anouk, bloggeuse, paru sur le site Elleadore.com :
Tout s’est passé très vite : un semestre en université à Melbourne, la fin des exams, les adieux aux copains, les dernières visites du pays. Puis au moment de faire la valise, j’ai dit “non, je reste”. Un pari fou, vraiment, mais quel pari !
Sans un sou pour survivre 6 mois de plus en Australie, il me fallait agir vite ! Heureusement, une sacro-sainte option s’offrait à moi : le Visa Vacances Travail (plus connu sous le nom de Working Holiday Visa). Je l’ai vraiment béni celui-là ! Le Visa Vacances Travail permet de vivre et visiter pendant un an l’Australie tout en travaillant 6 mois maximum avec le même employeur. Ses seules conditions ? Avoir entre 18 ans et 30 ans inclus, ne jamais avoir fait de demande de VVT auparavant, avoir un passeport en cours de validité, avoir un minimum de ressources pour survivre et être en dehors du territoire australien pour faire sa demande de visa. Pour ma part, étant déjà en Australie sous un visa étudiant, j’ai dû prendre quelques jours de vacances en Nouvelle-Zélande afin de changer mon visa.
La vie est cruelle n’est-ce pas ?
Me voici donc partie pour Auckland ! Une fois atterrie, je file sur le site www.immi.gov.au remplir le formulaire d’obtention de visa. 20 minutes et quelques 300 dollars plus tard, ma demande est envoyée, je croise les doigts ! En moins de 24 heures, me voilà électroniquement titulaire du Visa Vacances Travail et prête pour une nouvelle aventure au pays des kangourous ! Rapide et efficace, que demander de plus ? Autant dire que ce visa m’a ouvert toutes les portes. Une fois rentrée de l’île des kiwis, je commence à chercher un logement sur Gumtree, le site des petites annonces australiennes par excellence. En une journée, j’avais déjà programmé 5 visites d’apparts pour le week-end. Ayant un visa me permettant de rester un an et de travailler, cela plaisait donc d’avantage aux propriétaires qui se méfient toujours des étudiants ou des touristes de passage. Résultat : dimanche, je trouvais mon nouveau chez-moi et mardi, j’emménageais.
Quand je vous dis que tout s’est passé très vite !
Grâce au Visa Vacances Travail, il m’était beaucoup plus facile de trouver un travail à temps plein. Avec le visa étudiant que j’avais, je ne pouvais travailler qu’au maximum 20 heures par semaine. J’ai donc épluché les petites annonces d’emploi sur Seek.com et Gumtree.com. Les offres pour les étrangers, étudiants et backpackers sont nombreuses, mais ce sont majoritairement des jobs type serveur, caissier ou vendeur. Mieux vaut être prévenu, la recherche de carrière pour les non-résidents est plus difficile ! Pour ceux qui sont là pour une courte durée, Melbourne organise constamment des événements : Open d’Australie, Boxing Day Cricket, Grand Prix de Formule 1, la course hippique Melbourne Cup, sans compter les festivals culturels mensuels. Ces festivités recrutent beaucoup de backpackers et c’est une façon idéale de participer à la culture locale ! Quelques envois de C.V. plus tard, je décroche un petit boulot très sympa à l’aquarium de Melbourne. Me voici donc engagée pour 6 mois à travailler à côté des pingouins et des requins. La vie est dure, vraiment ! Avec un toit sur la tête et un travail pour payer mon loyer, la suite de mon aventure pouvait enfin commencer ! J’ai personnellement opté pour un travail type “casual” (comprenez “flexible”), afin de continuer à jouer les touristes durant mes journées de libre. Il faut savoir que la vie est chère en Australie et Melbourne n’échappe pas à cette règle. Pour pouvoir en profiter sans se ruiner, il faut connaître les bons plans ! Heureusement, la ville est truffée d’endroits à voir absolument, sans dépenser un rond : les musées, la plupart gratuits pour les étudiants , les nombreux parcs et jardins, les plages de St Kilda ou Brighton Beach, les rues marchandes comme Chapel Street, les quartiers branchés de Fitzroy et Carlton, les grandes bibliothèques, le Crown Casino, les bords de la Yarra River pour une promenade, le Queen Victoria Market, Federation Square, les multiples rooftops pour aller boire un verre…
Le choix est large !
Si vous ne vous sentez pas de marcher, au cœur de la ville, le City Circle Tram vous emmène pour un tour gratuit du centre-ville et le Melbourne Visitor Shuttle vous offre la visite guidée de Melbourne et de ses meilleurs quartiers. En plus de cela, des spectacles de rue, des films sur écrans géants, des concerts gratuits et des festivals sont organisés chaque semaine durant toute l’année.
Il est donc impossible de s’ennuyer !
Pour les déplacements, plusieurs possibilités s’offrent à vous : Melbourne bénéficie d’un réseau de transports publics très développé. Le tram est personnellement mon meilleur ami, mais les bus et les trains sont très agréables à prendre. Croyez-moi, pour une Parisienne, ça change ! Je ne conseillerais pas la voiture en ville car en plus d’être une ruine financière, c’est un vrai cauchemar pour se garer.
Le vélo est une bonne option !
La ville compte d’innombrables pistes cyclables et il est possible d’emprunter les vélibs locaux (attention port du casque strictement obligatoire). Les Melbourniens sont de tels amoureux de la bicyclette, qu’une marque locale s’en est inspirée pour créer des sacs ultra résistants à l’usage des voyageurs sur deux roues. Il s’agit de la marque Crumpler. Retenez bien ce nom si vous voulez être dans le coup, car tout le monde se l’arrache ici. Enfin, la meilleure façon, selon moi, de visiter Melbourne, c’est encore d’y aller sur ses deux gambettes. Il est très facile de tout visiter à pied. Et puis, vu le bon million de restaurants et cafés remplis de tentations qu’offre la ville, un peu d’exercice devient presque indispensable. Comme vous l’aurez compris, Melbourne offre de multiples opportunités pour nous autres “backpackers”. Et le Visa Vacances Travail est un petit bijou dont il faut profiter ! Si, comme beaucoup ici, un an vous semble trop court, il vous suffit de travailler 3 mois en milieu rural à faire la cueillette pour demander une extension de visa.