Caroline sur la piste des wallabies

Mes journées de travail au sein du Phillip Island Nature Parks se suivent mais ne se ressemblent pas et certaines sont déjà inoubliables… Comme celle passée en compagnie du ranger Roger appartenant au pôle « recherche » du parc.

Le matin, notre première mission est de sillonner les routes de Phillip Island et plus particulièrement celles où les wallabies se font le plus souvent heurter par des voitures. Le but? Ramasser tous les wallabies morts que l’on croise pour les ramener au bureau afin de les autopsier. Les résultats de ces autopsies (le poids, la taille des membres, l’ADN) permettent d’établir des statistiques qui définissent les zones à risques pour les wallabies. De nouvelles limitations de vitesse peuvent alors être décidées.

Mais ce matin, heureusement pour les wallabies nous n’en trouvons aucun.

L’après-midi nous partons à nouveau à la recherche de wallabies, mais vivants cette fois-ci. Pour se faire, nous nous arrêtons dans la Oswin Roberts Reserve afin de procéder à un comptage des wallabies présents sur le site.

Roger a en sa possession un GPS qui permet de les localiser et qui nous indique  les “lignes” à emprunter. Je dis des “lignes” car très vite nous commençons à marcher tout droit sans se soucier des obstacles qui se dressent devant nous… Les arbres, les buissons, les branches mortes, les herbes hautes sont autant d’éléments hostiles que nous ne pouvons contourner sous peine de perdre la trace des wallabies. Et très vite, nous nous retrouvons plongés dans le bush australien à guetter le moindre mouvement et le moindre bruit autour de nous. Car il faut préciser que de wallaby nous n’en avons vu qu’un seul, mais nous en avons entendu des dizaines. Compter les wallabies ça ne s’improvise pas… Mais un ranger du Phillip Island Nature Parks ne recule devant rien.