Dans le Victoria, il semblerait que le meilleur endroit pour fonder une famille soit Phillip Island… surtout pour les pingouins. Les chercheurs ont rapporté que le nombre de naissances de la saison dernière n’a pas été aussi élevé depuis 1990 pour les plus petits pingouins du monde… ce qui prouve que ce n’est pas la taille qui compte !
Et les éclosions ont également lieu plus tôt, ce qui – selon les scientifiques – devrait se reproduire de plus en plus chaque année en raison du réchauffement des eaux du Détroit de Bass.
Depuis 1968, date à laquelle les observations ont commencé à être archivées sur Phillip Island , la moyenne sur le long terme est de un poussin par femelle par an. Cette année, le parc naturel bat des records de natalité et recense une moyenne de 1.41 petit par « maman pingouin » !
Ces résultats restent fragiles. Les oiseaux sont à la merci des variations de quantité de nourriture qu’ils peuvent trouver en mer. Par exemple, au milieu des années 90, un virus a décimé la population locale de sardines, privant ainsi les pingouins d’une de leur principale source d’alimentation. Le résultat direct étant une baisse de la natalité sur l’île.
Mais grâce à tous les efforts mis en place sur Phillip Island pour protéger ces adorables manchots, notamment pour réhabiliter leur habitat naturel, les plus petits pingouins du monde ont de belles années devant eux… et des nuits folles en perspectives !